Une enquête judiciaire a été ouverte à Marseille après le décès samedi d’un nonagénaire. Ce décès pourrait être lié à la substitution de certains comprimés d’un diurétique, le Furosémide Teva 40mg, par du Zoplicone, un somnifère. Si le somnifère n’a pas tué le vieil homme, le fait de ne pas prendre son diurétique pourrait être à l’origine de l’oedeme ayant provoqué le décès.
Une enquête judiciaire a donc été ouverte à Marseille suit au décès samedi soir d’un homme de 91ans souffrant d’insuffisance cardiaque grave. Le malade était donc traité pour sa pathologie et devait notamment prendre deux Furosémide par jour, un diurétique. Or, la boîte entamée par l’homme provenait d’un lot mal conditionné et pouvant contenir à la place un somnifère, du Zolpicone.
En effet, dès vendredi, l’Agence du médicament (ANSM) avait alerté sur une procédure de rappel concernant deux lots de ce diurétique du groupe israélien Teva, leader mondial des génériques. « A la suite d’un problème de conditionnement de boîtes de Furosémide Teva 40 mg, médicament diurétique, certains comprimés ont pu être remplacés par des comprimés d’un somnifère (Zopiclone également appelé Imovane)« .
Si la prise d’un somnifère n’a pas tué le vieil homme, selon le procureur de la République à Marseille, Jacques Dallest, la non prise de son Furosémide peut quant à elle être responsable du décès.
Commentaires récents