Actuellement dans l’impasse, la Saur s’oriente-t-elle vers une liquidation judiciaire ? Non répond Jean-Pierre Rodier, représentant des banques créancières qui juge ce scénario « invraisemblable ».

Même si la restructuration financière de la Saur se révèle encore plus compliquée que prévue, l’optimisme reste de mise du côté des banques créancières qui estime que leur offre est « la seule aujourd’hui sur la table ». Ancien PDG de Pechiney et futur président de Hime (holding de détention du n°3 français de l’eau) en cas d’accord, Jean-Pierre Rodier est « persuadé que l’on aboutira à un accord d’ici au 30 juin » dans une interview accordée dans Les Echos.

« Oui, le business plan est ambitieux, mais pas inatteignable » affirme Jean-Pierre Rodier. « Il est faux de croire que l’on s’achemine vers un refinancement impossible à l’échéance de la dette en 2019. » souligne le futur président du conseil de surveillance.