La rupture d’un oléoduc est à l’origine d’une importante marée noire en Amazonie. A la suite de la rupture d’un oléoduc, la rivière Coca, affluente du fleuve Napo, qui alimente lui-même l’Amazone, a été contaminée par l’équivalent de près de 10.000 barils de pétrole brut, privant 32 communautés indigènes d’eau potable.
Il y a une semaine de cela, un glissement de terrain dans la région du volcan Reventador, en Amazonie équatoriale, était à l’origine de la rupture d’un des principaux oléoducs du pays appartenant à la compagnie pétrolière Petroacuador, provoquant le déversement de l’équivalent de 10.000 barils de pétrole brut dans la rivière Coca. Or, cette dernière alimente le fleuve Napo, source d’eau et donc de vie pour les populations autochtones d’Équateur mais également du nord du Pérou.
« On compte 32 communautés indigènes des environs du fleuve Napo touchées par les résidus de pétrole, dans la région de Loreta. Nous distribution actuellement des kits de potabilisation et des aliments adéquats pour approvisionner la population« , explique Manual Pulgar Vidal, ministre de l’environnement péruvien qui qualifie l’accident de « problème très grave« . Depuis une semaine, les autorités péruviennes tentent de limiter les dégâts, de construire des barrages afin d’éviter la propagation des nappes de pétrole. Par ailleurs, des habitants de la région ont signalé des tâches blanches à la surface de l’eau, les autorités ont procédé à des analyses afin d’en déterminer la nature.
Le Brésil est lui aussi en alerte. Les autorités ont offert une assistance technique à leurs voisins.
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