Un groupement de cinq sociétés françaises se lance dans la déconstruction des trains. Hiolle Industrie, Alstom Transport, LME Trith, Ramery Environnement et le groupe Vitamine T viennent de créer Nord Ferro, qui ambitionne de se développer dans cette nouvelle filière des déchets dans le Nord près de Valenciennes.

Toutes actionnaires à parts égales, les cinq entreprises ont validé récemment la viabilité de l’activité lors d’un test grandeur nature de déconstruction de 3 wagons de la RAPT sur la plate-forme de Trith-Saint-Léger, rapporte Les Echos. L’enjeu du modèle économique de cette nouvelle filière consiste à équilibrer le coût de désamiantage, de plusieurs milliers d’euros par véhicule, par la revente des matières premières, à 80 % du fer, mais aussi des matériaux plus précieux comme le cuivre précise le quotidien économique.

Le site nordiste de 5 500 mètres carrés comptera 3 lignes de déconstruction, pour une capacité à terme de 200 véhicules (wagon ou locomotive) recyclés par an. Quelques 5 000 véhicules ferroviaires seraient actuellement en attente de déconstruction dans l’Union européenne, stockés un peu partout sur les voies.