Remise en cause actuellement au Japon, la vaccination contre le papillomavirus semble pourtant porter ses fruits aux Etats-Unis. Les infections sexuellement transmissibles causées par le HPV y ont chuté de plus de moitié depuis 2006, date d’introduction du vaccin.
Le dernier rapport des centres américains for diseases control and prevention, CDC, fait donc apparaitre une baisse de 56% des infections sexuellement transmissibles causées par les papillomavirus humain, les HPV, et ce, depuis l’introduction en 2006 de la vaccination. Ces résultats sont d’autant plus encourageants que seul un tiers des jeunes filles de 13 à 17 ans ont eu recours à ces vaccins.
Des résultats inattendus
Pour rappel, les HPV sont responsables d’une grande majorité des cancers du col de l’utérus chez les femmes, mais également de certains cancers de la gorge chez les garçons. L’acteur Michael Douglas avait d’ailleurs levé le tabou le mois dernier, en affirmant que son cancer de la gorge avait été causé par un papillomavirus, précisant même que la transmission avait eu lors de rapports sexuels oraux.
Interrogée par l’AFP, le Dr Lauri Markowitz explique que « la baisse du nombre d’infections sexuellement transmises par des HPV est plus importante qu’attendue et pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs tel l’effet d’immunisation de groupe, une plus grande efficacité du vaccin ou un changement des comportements sexuels« , mais, « ce recul est encourageant vu le fardeau important pour la santé et l’économie des maladies liées à l’infection par des HPV« .
Fortes de ces résultats encourageants, les campagnes d’information et de prévention continuent aux Etats-Unis.
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