Voici une information qui devrait ajouter de l’eau au moulin des opposants à l’exploitation du gaz de schiste. En effet, des chercheurs américains ont mesuré dernièrement des concentrations anormalement élevées de gaz de schiste dans les puits d’eau potable aux abords de forages en Pennsylvanie.
Des chercheurs américains ont souhaité mesurer les effets de l’exploitation du gaz de schiste sur les nappes phréatiques et les aquifères. Beaucoup accusent cette exploitation de s’accompagner d’importants risque de pollution. Ils ont donc mesuré les concentrations de méthane, dans les puits d’eau potable aux abords d’un site d’exploitation de gaz de site dans les Appalaches, en Pennsylvanie. Après avoir analysé l’eau de 141 puits, 82 % des échantillons faisaient apparaitre la présence de méthane.
Plus on s’approche du forage, plus l’eau est polluée
D’autre part, et c’est là le constat le plus important pour ces scientifiques, la concentration en méthane des échantillons est d’autant plus importante que le prélèvement a été fait dans un puits proche du point d’exploitation du gaz de schiste. La teneur en méthane est six fois plus élevée dans les puits situés à moins d’un kilomètre d’un site d’exploitation de gaz de schiste que la moyenne des autres puits. Et, les puits les plus proches révèlent également la présence du propane.
Pour les scientifiques, il existe deux explications probables à ces contaminations : soit le tubage acier des forages sont défectueux, soit le cuvelage en ciment est poreux. Deux situations qui peuvent arriver reconnaissent les défenseurs de l’exploitation du gaz de schiste.
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