On connait les tiques, ces petites bêtes qui investissent les poils de nos animaux de compagnie, chiens ou chats. Mais, les tiques s’en prennent également à l’homme et en cas de piqure, elles sont susceptibles de transmettre une bactérie, responsable d’une maladie pouvant avoir des conséquences neurologiques non négligeables. Chaque année, 15.000 cas de contaminations sont recensés en France.
Attention, à l’occasion d’une ballade en forêt, il convient d’éviter de ramener certains hôtes indésirables : les tiques, des petites bêtes qui apprécient tout particulièrement les endroits boisés et humides. Mais ces petites bêtes plus connues pour occuper les toisons velues de nos chiens et chats, peuvent se révéler dangereuses pour l’homme. En effet, certaines tiques sont porteuses d’une bactérie, la Borrelia burgdorferi, bactérie qu’elles peuvent transmettre à l’homme en cas de piqure, et responsable de la maladie de Lyme, une maladie qui peut avoir des conséquences neurologiques. L’institut Pasteur estime qu’entre 12.000 et 15.000 cas de maladie de Lyme sont détectés chaque année en France, le plus souvent en Alsace et dans le Centre, où la situation est même critique.
Se surveiller
Il faut donc impérativement se surveiller au retour d’une ballade. En cas de piqure, il faut en effet agir vite. La maladie doit être traitée par des antibiotiques dès le stade primaire si l’on veut éviter des conséquences graves comme des manifestations neurologiques, paralysie faciale, méningites ou encore troubles de la mémoire, mais aussi des manifestations rhumatologiques ou cardiaques. Ces effets peuvent apparaitre dans les semaines suivant la transmission, mais également dans les mois, voire dans les années qui suivent. Plus généralement, le délai entre la piqure et l’apparition de la maladie est de trois jours à un mois. Le premier signe est l’apparition d’une plaque rouge à l’endroit de la piqure, plaque d’au moins 5 cm et s’accompagnant de symptômes grippaux. Chez un tiers des personnes contaminées, les signes s’arrêtent ici.
Si les cas de maladie de Lyme sont en forte augmentation, certains évoquent la responsabilité du changement climatique, mais également de la déforestation. Les grands mammifères venant à manquer, faute de place, les tiques se rabattent sur les rongeurs. Or, ces rongeurs se révèlent être des hôtes plutôt favorables au développement d’agents pathogènes. Et, hiver clément et printemps pluvieux, deux conditions réunies pour pouvoir dire que 2013 sera une année propice aux tiques.
Alors pour éviter toute piqure, il convient de porter des bottes ou des chaussures montantes lors des ballades en fôret, ainsi qu’un chapeau. La période la plus à risque va du printemps à l’automne.
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