Une étude de l’Assurance maladie présentée hier confirme les risques vasculaires liés à la prise de pilules de 3e génération. Ces résultats interviennent alors même que les ventes de pilules de 3e et 4e générations connaissent déjà une baisse notable.
Une étude de l’Assurance maladie présentée hier confirme donc les risques vasculaires liés à la prise d’une pilule de 3e génération. L’étude a été menée sur plus de 4 millions de femmes âgées de 15 à 49 ans ayant eu au moins une pilule combinée, remboursée par la Sécurité sociale, entre le 1er juillet 2010 et le 31 décembre 2011. Et concrètement, avec 991 embolies pulmonaires constatées, les auteurs confirment donc un risque thrombo-embolique veineux doublé chez les utilisatrices des pilules de dernières générations, par rapport aux 1ere et 2nde génération.
La pilule mais pas que…
Il apparait également que les pilules de 2nde génération les plus faiblement dosées en ?strogènes (20microgrammes), présentent alors des « risques moindres d’embolie pulmonaire et d’infarctus du myocarde« . Le risque d’embolie est réduit d’environ 25%, le risque d’infarctus du myocarde de 39%. Mais dans tous les cas, l’âge de la femme entre en ligne de compte. Par exemple, le risque d’infarctus est 80 fois plus élevé chez les plus de 45 ans par rapport au moins de 24 ans.
S’agissant du risque vasculaire, la prise d’une pilule n’est pas le seul facteur de risque. Là encore l’âge intervient ainsi que certaines pathologies, l’hypertension, le diabète ou encore le tabagisme.
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