Crèmes bio : se protéger du soleil tout en protégeant son environnement

Crème solaireTandis que le soleil se décide enfin à se montrer en France, Audrey Chauvet s’interroge aujourd’hui dans 20minutes.fr sur l’efficacité des crèmes solaires bio. Sont-elles aussi efficaces que les crèmes traditionnelles et sont-elles vraiment plus respectueuses de l’environnement.

Au-delà des produits chimiques qu’elles renferment, pas toujours très bons pour notre peau et notre santé, les crèmes solaires traditionnelles sont également accusées de contribuer au blanchiment des coraux. C’est pourquoi 20minutes.fr s’interroge aujourd’hui sur les crèmes solaires bio, logiquement plus saines et plus respectueuses de notre environnement.

Pour être labellisées bio, ces crèmes doivent contenir au moins 10% d’ingrédients issus de l’agriculture biologique. Par ailleurs, les ingrédients végétaux qu’elles contiennent doivent quant à eux être à 95% biologiques. Mais surtout, les filtres anti-UV des crèmes bio sont minéraux, constitués de zinc ou d’oxyde de titane, et elles contiennent en général moins de conservateurs et de colorants que les crèmes traditionnelles.

Toujours des doutes…

La protection des crèmes solaires bio reste similaire à celle des crèmes traditionnelles. Comme les produits solaires traditionnels, elles doivent répondre aux normes de composition et d’étiquetage imposées par les directives européennes sur les cosmétiques. Elles sont également soumises à des contrôles a posteriori effectués par les autorités sanitaires afin de vérifier qu’elles offrent bien la protection affichée sur les étiquettes.

En revanche, s’agissant de leurs effets sur la santé, les crèmes bio présentaient moins de risque compte tenu des filtres minéraux utilisés, qui contrairement aux filtres de synthèse, ne pénétraient pas dans la peau. Mais désormais, afin d’éviter la pellicule blanche laissée par les crèmes bio, les fabricants sont passés aux nanoparticules, et là, le débat est lancé. Pour l’Université de Lausanne, le dioxyde de titane présent sous la forme de nanoparticules, aurait un caractère inflammatoire sur les poumons et le péritoine. Les doutes persistent alors.

Et pour l’environnement ? Il apparait clairement que les filtres minéraux utilisés étant biodégradables, ces crèmes ne polluent pas leur environnement et surtout ne contribuent pas au blanchiment des coraux.

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