Pouvoirs publics et justice avaient été mobilisés pour ce qu’il ne semble être qu’une simple méprise. Alors que l’on suspectait une erreur de conditionnement, des cachets de Furosémide Teva auraient été remplacés par un somnifère, cette erreur n’aurait été commise que par une femme de 76 ans qui avait mal repositionné un médicament.
L’alerte avait été donnée par un pharmacien de Saint-Malo qui avait constaté la présence d’un cachet de Zopiclone, un somnifère dans la tablette de diurétique Furosémide d’une de ses clientes, deux médicaments commercialisés par les laboratoires Teva. D’où la confusion…Et, tandis qu’une erreur de conditionnement, voire une malveillance avaient été évoquées, pouvoirs publics et justice avaient mené leur enquête, il ne s’agirait au final qu’une simple erreur de la part d’une femme de 76 ans.
Eric Roche, le président de Teva France expliquait hier sur Europe 1, « nous avons eu accès au rapport de gendarmerie qui a conduit le parquet de Paris à classer sans suite cette affaire (…) Ce rapport conclut que la seule hypothèse probable (…) est que la patiente ait positionné un comprimé de Zopiclone Teva dans un blister de Furosémide Teva« . « Elle a repositionné dans la mauvaise alvéole de la mauvaise boîte un comprimé« , poursuit-il. « Elle le fait de façon consciencieuse, parce qu’elle referme parfaitement les opercules en aluminium, ce qui fait que l’assistante du pharmacien de Saint-Malo n’a pas pu se rendre compte que ce blister avait été ouvert et refermé ». « Tout le monde est de bonne foi, il n’y a pas de malveillance, il n’y a pas la volonté de nuire, juste la maladresse d’une dame âgée« , concluait hier le patron de Teva France.
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