Le groupe nucléaire a annoncé hier une forte croissance de son chiffre d’affaires au premier semestre, en hausse de 10 %, à 4,76 milliards d’euros pour un résultat net à l’équilibre, malgré des chiffres décevants dans l’énergie renouvelable et une nouvelle provision de 150 millions d’euros liée à l’EPR finlandais qui n’en finit pas de déraper.
Si Areva ne vend toujours aucun réacteur, le groupe français se rattrape sur son activité services et maintenance qui représente près de 85% de son chiffre d’affaires global. Areva surfe aujourd’hui sur la modernisation imposée par la mise aux normes des réacteurs du parc nucléaire actuel d’EDF, imposée par l’après Fukushima.
Interrogé par Les Echos, Luc Oursel, patron d’Areva considère que le nucléaire reste une énergie d’avenir dans le monde. « Je suis convaincu que le marché nucléaire va continuer à croître » évoquant notamment les perspectives encourageantes de développement d’Areva en Grande-Bretagne, en Finlande, et au Japon.
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