Le gouvernement a validé jeudi dernier le principe d’une taxe carbone tout en assurant que ce n’était pas un impôt de plus. Le ministre du Budget Bernard Cazeneuve a affirmé sans rire à l’AFP que cette nouvelle taxe n’est « pas une fiscalité de plus » mais un « verdissement d’une fiscalité existante ». Joueur de flûte, charmeur de serpent, apprenti en tour de passe-passe politique ?

S’exprimant sur la question ce week-end à l’université d’été de La Rochelle, Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, a précisé que cette fiscalité environnementale « à pression fiscale globale constante » devra « faire évoluer la fiscalité existante de manière à susciter des comportements vertueux ».