Le Commissariat à l’énergie atomique de Grenoble révélait hier qu’un employé de la société Alfadir, spécialisée dans les chantiers nucléaires, avait été exposé à une forte dose radioactive le 23 août. L’incident a été classé au niveau 2 de l’échelle Ines par l’Autorité de sûreté nucléaire et les risques pour la santé de l’homme demeurent toutefois très faibles, voire inexistants.
Alors qu’il procédait au tamisage de déchets radioactif sur un chantier de démantèlement du CEA de Grenoble, un employé a donc été exposé à une dose de radioactivité « supérieure à une des limites annuelles réglementaires« . L’homme était équipé d’une tenue de protection complète ainsi que d’un masque afin de protéger ses voies respiratoires.
Toutefois, alors que le dosimètre de l’employé avait émis une alarme afin de signaler un rayonnement élevé inhabituel, l’homme n’a pas entendu cette alarme compte tenu du bruit ambiant. L’ASN a placé l’incident au niveau 2 de l’échelle Ines, qui en comporte 8.
A ce stade, pas de brûlure ou de perturbation
Didier Bordet, le directeur du CEA de Grenoble précisait hier que l’homme a « suivi des examens médicaux pour s’assurer qu’il n’avait pas inhalé de produits radioactifs. Sur ce point-là, nous avons été rassurés« . Il ajoute par ailleurs que l’homme ne présente pas de brûlure ou de perturbation quelconque. « A ce stade de l’instruction, le risque pour la santé de l’employé concerné est évalué comme faible, voire inexistant« , explique-t-il dans un communiqué.
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