L’Etat continue de chercher des solutions pour combler le déficit récurrent de la Sécurité sociale. Dans un rapport révélé aujourd’hui par le Parisien, il envisagerait désormais de taxer les produits jugés dangereux pour la santé, tels que les boissons énergisantes, la cigarette électronique ou encore l’aspartame. De nouvelles taxes qui pourraient rapporter 6 milliards d’euros.
Les gouvernements successifs se heurtent tous à l’épineuse question du financement de la Sécurité sociale. Dans un rapport révélé aujourd’hui par le Parisien, le gouvernement envisage alors de taxer les produits jugés dangereux pour la santé pour limiter ce déficit. Parmi les produits concernés on retrouve pêle-mêle la cigarette électronique, les vins transformés, l’aspartame ou encore les boissons énergisantes. Les taxes ainsi récoltées rapporteraient 6 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat.
Najat Vallaud-Belkacem botte en touche
A elle seule, une taxe « spéciale Red Bull » rapporterait 12,5 millions d’euros à la Sécurité sociale. Quant à l’aspartame, taxer à la fois la production et l’importation de produits contenant ce « faux sucre » contribuerait à hauteur de 12 millions d’euros au comblement du déficit. S’agissant des vins transformés, les rosés aromatisés par exemple et autres vins sucrés, ils seraient alors soumis à la même taxe que les « premix » actuellement, permettant alors de récupérer 136 millions d’euros selon le rapport.
Invitée ce matin sur LCI/Radio Classique, la porte parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem n’a « ni confirmé, ni infirmé » les révélations du Parisien. « Les arbitrages n’ont pas été finalisés, ils le seront dans la première semaine d’octobre« , a-t-elle expliqué avant de préciser que le projet de budget de la sécurité sociale se construisait sur « un équilibre » entre « des dépenses et des recettes« .
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