Encore 40% des produits de beauté contiennent un perturbateur endocrinien

Dans le cadre d’une étude rendue publique vendredi à Paris, l’institut indépendant de notation Noteo, a passé au crible 15000 produits de beauté du quotidien. Et, selon les conclusions de cette étude, 40% d’entre-eux contiendraient toujours des perturbateurs endocriniens.

En dépit des normes nationales et européennes mises en place, 40% des produits de beauté disponibles sur le marché contiendraient encore au moins un perturbateur endocrinien. Or, on sait aujourd’hui que ces substances chimiques sont susceptibles d’avoir des effets sur le développement physiologiques des personnes exposées et tout particulièrement chez les plus petits exposés durant la la grossesse de leur mère. Parmi les effets les plus connus, l’impact sur la fertilité, la croissance, le comportement ou l’apparition de cancers hormono-dépendants, sein ou prostate.

Dans le cadre de son étude, Noteo a testé pas moins de 15.000 produits. Parmi les 40% qui contiennent au moins un perturbateur endocrinien, on trouve en tête les vernis à ongle (74%), puis les fonds de teint (71%), les produits de maquillages pour les yeux (mascara, ombres à paupières…. 51%). Puis viennent les démaquillants, les rouges à lèvres, les soins du visage.

Vernis à ongle, fonds de teint, mascaras, démaquillants…

Les déodorants, produits le plus souvent décriés,  ne contiennent pourtant un perturbateur endocrinien que dans 38% des cas, loin derrière les vernis mais devant les dentifrices et shampoings. Les perturbateurs endocriniens les plus souvent retrouvés sont les parabens et les cyclopentasiloxane, bien devant le triclosan qui n’apparait que dans 1,3% des cas.

S’agissant des produits labellisés bio, ils ont eux-aussi subi les tests de Noteo et un perturbateur endocrinien serait présent dans 1,3% des ces produits. Il s’agirait  le plus souvent du cinnamal, une substance présente naturellement dans les huiles essentielles.

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