Le Pradaxa est un anticoagulant prescrit depuis 2008 afin de prévenir infarctus, AVC, et autres incidents vasculaires. Mais, selon l’information révélée par France Info ce matin, ce médicament serait aujourd’hui au coeur d’une nouvelle alerte. Des médecins biologistes ont en effet décidé d’écrire à la ministre de la Santé, afin d’attirer son attention sur ce qui pourrait s’avérer être une nouvelle affaire Mediator.
Selon l’information délivrée sur France Info ce matin, le Pradaxa pourrait être à l’origine d’un nouveau scandale, « peut-être aussi grave que celui du Mediator« . Commercialisé depuis 2008, le Pradaxa est un anticoagulant prescrit contre les problèmes de coagulation pouvant entrainer une phlébite, un infarctus ou encore un AVC. Il serait actuellement prescrit à près d’un millions de personnes comme substitut à un autre anticoagulant au suivi très lourd, le Previscan.
Pas d’antidote
La prise de Pradaxa ne serait toutefois pas sans risque. Tandis qu’un homme de 84 ans confie au journaliste de France Info avoir subit une hémorragie interne causée vraisemblablement par le prise de Pradaxa, le syndicat des jeunes biologistes médicaux explique que de tels cas sont nombreux, avec parfois une issue fatale. Si le Previscan pouvait lui aussi causer des hémorragies, ces dernières pouvaient être stoppées par l’injection rapide d’un antidote, chose impossible avec le Pradaxa pour lequel il n’existe pas d’antidote.
Par ailleurs, un autre point pose problème aux biologistes, le prix du Pradaxa. Là où le Previscan coutait en moyenne 12,50 euros par mois, le Pradaxa revient quant à lui à 70 euros. Une telle différence pourrait alors inciter les firmes pharmaceutiques à exercer des pressions pour la prescription du nouveau médicament plutôt que l’ancien.
Commentaires récents