Un traitement administré à des souris atteintes d’achondroplasie, la forme la plus commune de nanisme, a permis de relancer la croissance osseuse manquante et même prévenu les complications associées à cette pathologie du développement.
Elvire Gouze, chargée de recherche à l’Inserm, et ses collaborateurs de l’Unité Inserm 1065 « Centre méditerranéen de médecine moléculaire » à Nice, sont parvenus à restaurer la croissance osseuse de souris atteintes d’achondroplasie, la forme la plus commune de nanisme, grâce à 2 injections de récepteurs normaux FGFR3 solubles administrées pendant 3 semaines. Cette pathologie du développement touche environ un enfant sur 15 000 naissances.
« Le produit que nous avons testé dispose d’atouts majeurs: sa durée de vie dans l’organisme est suffisamment longue pour ne pas nécessiter d’injections quotidiennes. Nous pensons que notre approche pourrait être efficace pour traiter les enfants atteints d’achondroplasie et peut être d’autres formes de nanisme » affirme la chercheuse niçoise. Les résultats de cette étude prometteuse sont publiés dans la revue Science Translational Medicine datée du 18 septembre.
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