Alors que les opérateurs de téléphonie mobiles occupent les médias pour défendre leur nouvelle offre 4G, l’Agence de sécurité sanitaire doit rendre aujourd’hui les conclusions de sa vaste étude sur les ondes électromagnétiques.
La guerre commerciale autour de la 4G fait rage. Et, pendant ce temps, un groupe de 16 experts a planché durant deux ans afin d’analyser les centaines d’études scientifiques existantes sur les effets des ondes électromagnétiques. Si la 4G devrait permettre d’avoir un débit Internet équivalent à celui d’une ligne fixe, des interrogations portent toujours sur le plan sanitaire. Les nouvelles technologies sont en effet susceptibles d’exposer toujours plus la population générale.
Depuis 2009, les pouvoirs publics s’appuient donc sur un avis précédent de l’Anses, concluant sur l’absence de nocivité des ondes électromagnétiques. Elle recommandait néanmoins de réduire l’exposition dès lors que cela était possible. Le nouvel avis attendu aujourd’hui revêt donc une certaine importance, l’association Priartem rappelant que « depuis plusieurs mois, le gouvernement soumet toute définition de sa politique de santé publique dans ce domaine aux conclusions qui y seront contenues« .
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