Selon les conclusions d’une étude publiée dans le British Medical Journal, un Britannique sur 2.000 environ serait à ce jour porteur du l’agent responsable de la forme humaine de la maladie de la vache folle. Si le chiffre est inquiétant, il est toutefois impossible de prédire combien de personnes développeront un jour la maladie.
Une infection par l’agent du variant de la maladie de Creutzfeld-Jakob, est la forme humaine de la maladie de la vache folle, une maladie neurodégénérative incurable et dans tous les cas mortelle. L’infection de l’homme par cet agent a pu intervenir via l’alimentation d’animaux contaminés entre la fin des années 80 et le début des années 90. Des chercheurs se sont alors intéressés à l’état des lieux de cette contamination humaine en Grande-Bretagne, principal pays touché par la crise de la vache folle, et comptant à ce jour 177 cas de contamination humaine, tous décédés.
Combien de personnes développeront la maladie ?
Pour réaliser cette étude publiée aujourd’hui dans le British Medical Journal, l’équipe de Sebastian Brandner a analysé les appendices de 32.000 patients hospitalisés, entre 2000 et 2012. L’analyse de ces appendices permet de déceler une éventuelle infection par l’agent du variant de la maladie de Creutzfeld-Jakob. Sur la période étudiée, 16 échantillons se sont révélés positifs, ce qui ramené à la population britannique, correspond à une personne sur 2.000 porteuses de l’agent.
Toutefois, à ce stade de l’étude, et compte tenu de l’état des recherches scientifiques à ce jour, il est impossible de prédire combien de personnes développeront la maladie.
Commentaires récents