Les sénateurs ont rejeté la nuit dernière l’amendement proposé par le groupe Europe Écologie Les Verts et défendu par Aline Archimbaud, l’élue verte de Seine-Saint-Denis, qui prévoyait une taxe prohibitive sur le mercure dentaire visant à en éliminer son usage dans les cabinets dentaires.

Tout en reconnaissant que cet amendement posait « une question importante en termes de santé publique », la Commission des affaires sociales a évoqué la complexité du sujet pour laisser le gouvernement trancher. Opposé à cet amendement, le ministre du Budget Bernard Cazeneuve a rappelé cependant que la France s’est « engagée à réduire sa consommation de mercure » notamment dans le cadre de conventions avec l’Association Dentaire Française (ADF) qui vise une élimination à l’horizon 2020.

Le mercure est un toxique qui perturbe le système nerveux central et périphérique, les organes des sens, les reins, le système reproducteur, un perturbateur endocrinien, le système immunitaire et même l’ADN et l’ARN.