En matière de gaz de schiste, l’exploration n’a « pas d’impact environnemental significatif » affirme l’Académie des sciences dans un avis publié hier. Selon les experts du Comité de prospective en énergie de l’Académie, la France dispose des compétences nécessaires pour mener à bien cette phase de recherche.

Une pierre vient d’être lancée dans le jardin des politiques qui refusent en bloc de sonder le sol français pour déterminer le potentiel exact de nos ressources en gaz de schiste. « L’étape d’exploration, si elle est menée selon des règles précises et contrôlées, n’a pas d’impact environnemental significatif » conclut un avis publié hier par l’Académie des sciences.

Les scientifiques précisent cependant que « rien ne saurait être entrepris sans de nombreuses vérifications et expérimentations préalables encadrées par une réglementation rigoureuse, afin de maîtriser les risques potentiels pour l’environnement et pour la santé ». Il importe aussi « de communiquer clairement et honnêtement sur les inconvénients et les avantages potentiels (avant toute exploration/exploitation) et de mettre en place un dialogue avec toutes les parties prenantes.».