Réunion ce matin, le Comité national de la sécurité routière ne votera finalement pas la baisse des vitesses envisagée sur le réseau secondaire. A quelques mois des élections municipales, le gouvernement préfère ne pas prendre le risque de se mettre à dos des millions d’automobilistes opposés à cette mesure.
Au lieu de voter, les membres du CNSR, sous la présidence du député du Bas-Rhin Armand Jung, débattront sur cette mesure qui pourrait faire passer de 90 à 80 km/h la vitesse maximale autorisée sur les « routes bidirectionnelles » nationales, départementales et communales. Selon certains experts et associations, cette mesure pourrait sauver 450 vies chaque année.
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