Le deuxième appel d’offres français sur l’éolien offshore devrait désigner l’heureux élu au début du printemps 2014. Il sera forcément français, les deux seuls candidats en lice étant deux consortiums franco-français menés par EDF Energies nouvelles pour l’un et GDF Suez pour l’autre, les candidats espagnol Iberdrola et danois Dong Energy ayant préféré jeter l’éponge.
L’éolien offshore développé en France devrait produire plusieurs milliers de MW au large des côtes françaises. Le deuxième appel d’offres prévoit l’installation plafonnée de 1 000 MW, soit l’équivalent d’un petit réacteur nucléaire. Si la technologie se perfectionne, cette énergie reste complexe et chère, comprise entre 150 et 200 euros le mégawatt-heure, notamment en raison de coûts de construction deux fois plus élevés que sur la terre ferme (80 euros le MW-h).
Partenaire de GDF Suez dans cet appel d’offres, Areva proposera une méga turbine innovante de 8 MW, contre seulement 6 MW au maximum pour ses concurrentes.
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