Parmi les surprises, l’étude révèle notamment que la consommation d’énergie des véhicules électriques est globalement « légèrement supérieure » à celle d’un véhicule diesel. Si ses rejets de CO2 sont bien inférieurs aux véhicules thermiques, ce n’est qu’à partir de 50.000 km parcourus en France que cet avantage écologique survient.
En effet, un véhicule électrique à sa sortie d’usine ne présente pas un bilan CO2 particulièrement remarquable, en raison principalement de l’extraction de métaux nécessaires à sa batterie. Heureusement, la voiture électrique rattrape son retard progressivement son retard par la suite, grâce notamment à l’électricité surtout d’origine nucléaire en France, très peu émettrice de gaz à effet de serre.
Globalement, pour un cycle de vie moyen estimé à 150.000 kilomètres, une voiture électrique émettra environ 10 tonnes de CO2, contre 22 pour une voiture diesel et 27 pour une voiture à essence, selon les résultats de l’étude publiée par l’Ademe.
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