Après le premier dépôt d’une plainte à l’encontre du laboratoire commercialisant le gardasil, vaccin contre les papillomavirus humains, les autorités sanitaires ont tenu à faire un point d’information ainsi qu’un bilan des données de sécurité et d’efficacité du vaccin afin de rassurer les jeunes filles.
Le ministère de la Santé a donc tenu à faire un point sur la situation vaccinale du Gardasil. Gardasil est un vaccin quadrivalent autorisé par la Commission Européenne et commercialisé en France depuis novembre 2006. Il est indiqué en prévention des lésions génitales précancéreuses (du col de l’utérus, de la vulve et du vagin), du cancer du col de l’utérus et des verrues génitales dues aux infections à papillomavirus humains (HPV) de types 6, 11, 16 et 18. Il existe un second vaccin bivalent (Cervarix), mis sur le marché en 2007, qui protège contre les HPV de génotypes 16 et 18.
Un rapport bénéfice/risque favorable
En dépit de la plainte déposée par une jeune fille souffrant d’une sclérose en plaque et d’autres cas suspects, le Comité pour l’Evaluation des Risques en matière de Pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a rappelé le 6 décembre 2013 que les données actuellement disponibles confirment le rapport bénéfice/risque favorable des vaccins contre les papillomavirus.
De ce fait, les autorités sanitaire françaises invitent les professionnels de santé à poursuivre les efforts déjà entrepris pour développer la couverture vaccinale en France en suivant les recommandations définies par le HCSP, c’est-à-dire en ciblant les jeunes filles de 11 à 14 ans au plus tôt et notamment avant leur premier rapport sexuel, avec un rattrapage entre 15 et 19 ans révolus.
La vaccination ne se substitue pas au frottis cervico-utérin (FCU) de dépistage, qui doit être réalisé tous les 3 ans chez les femmes à partir de 25 ans jusqu’à 65 ans.
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