Aucun accord n’a été trouvé hier à Bruxelles où les représentants permanents des 28 états membres de l’Union européenne étaient réunis pour tenter d’encadrer le marché des cigarettes électroniques. Les discussions devraient donc se poursuivre aujourd’hui. A défaut d’accord, c’est un marché en plein essor qui aura le champ libre.
La cigarette électronique continue de poser problème à Bruxelles. Difficile en effet de trouver un accord pour tenter d’encadrer ce marché en plein boom. Si Bruxelles a d’ores et déjà renoncé à assimiler l’e-cigarette à un médicament comme cela avait été évoqué, les gouvernements de l’Union attendent des mesures limitant l’attractivité et l’éventuelle nocivité du produit. Réunis hier, les 28 représentants des Etats n’ont toutefois pas trouvé d’accord sur la question. Les débats devraient donc se poursuivre aujourd’hui, voire demain.
La question de la nicotine fait notamment débat. Les gouvernements souhaiteraient voir ce taux de nicotine limité. Le Parlement serait alors prêt à plafonner ce taux à un niveaux inférieur à celui qu’il proposait de 20mg par ml. Pour des recharges de 10 ml, cela correspondrait alors « à la dose reçue en consommant deux paquets de cigarettes traditionnelle par jour pendant une semaine« , explique un diplomate européen à l’AFP.
Un magasin spécialisé interdit par la justice
Le débat est d’autant plus important que le marché de la cigarette électronique explose, et des différents liés à sa non-réglementation apparaissent. En France, le dernier en date se situait sur le terrain de la concurrence déloyale et opposait un buraliste à son voisin vendeur de cigarettes électroniques. Pour la première fois, la justice a interdit à un magasin spécialisé de vendre des cigarettes électroniques.
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