Tandis que l’ancien pilote automobiliste allemand, sextuple champion du monde de Formule Un, Michael Schumacher, se trouve encore dans un état critique après une chute de ski hier dans la station française de Méribel, Slate.fr explique aujourd’hui que les accidents graves de ski ressemblent désormais de plus en plus aux accidents de la route.
Victime d’un grave accident de ski hier matin dans la station de Méribel, Michael Schumacher est toujours dans un état critique ce matin, le pronostic vital étant même engagé. Selon le CHU de Grenoble où l’ancien pilote automobile allemand a été transféré, il souffrirai d’un « traumatisme crânien grave avec coma« . L’allemand portait pourtant un casque mais pratiquait le ski dans un secteur non balisé.
Selon l’enquête menée aujourd’hui par le site Slate.fr, les membres de l’association des Médecins de Montagne observeraient depuis les années 80, un rapprochement entre les conséquences des accidents de ski et celles des accidents de voitures. On retrouve en effet de plus en plus de traumatismes crâniens et vertébraux, des fractures du bassin et du fémur, des lésions ligamentaires et des fractures des membres supérieurs. Auparavant, les accidents de ski avaient essentiellement pour conséquences des fractures des jambes mais les lésions se seraient donc déplacées vers le haut du corps.
Augmentation de la vitesse
Ce constat résulte de l’augmentation des chocs violents, liés à l’augmentation de la vitesse sur les pistes mais également à la croissance de la fréquentation des pistes et de la pratique du hors piste. Toutefois, grâce aux nombreuses campagnes de prévention préconisant le port du casque chez les enfants, les traumatismes crâniens ont fortement diminué chez les enfants. Les lésions potentiellement les plus dangereuses sont aujourd’hui le fait d’adultes jeunes.
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