Première explication : l’offre de pétrole sera abondante. Ce ne sont pas tant les découvertes en mer du Nord que les pétroles de schiste des États-Unis qui feront la différence. Les pays non membres de l’Opep fourniront l’essentiel de l’accroissement de la production, à raison de 1,5 million de barils par jour (Mb/j) supplémentaires. Soit le rythme de progression le plus important depuis trente ans.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) anticipe une hausse de 1,3% de la consommation mondiale de pétrole à 92,4 Mb/j, portée essentiellement par les pays émergents comme la Chine. Face à cette demande en légère hausse, l’offre reste solide et disponible, et devrait même enregistrer le retour sur le marché de l’Iran et de l’Irak qui pourrait même détendre les cours.
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