La liste des victimes du chlordécone s’allonge encore. Une étude publiée dans l’American Journal of Epidemiology révèle que ce pesticide nocif pour le foie, le système nerveux et le f?tus, augmenterait également le risque de naissance prématurée.
Interdit aux États-Unis depuis 1976, le chlordécone a été autorisé en France métropolitaine jusqu’en 1990 et même 1993 aux Antilles où il a été utilisé jusque dans les années 2000 pour lutter contre les charançons dans les bananeraies. Cet insecticide est un neurotoxique, un perturbateur endocrinien soupçonné d’être également cancérigène.
En Martinique et Guadeloupe, le chlodécone se retrouve toujours dans les sols, les cours d’eau et la mer, contaminant notamment de nombreux légumes comme les patates douces, le manioc, les melons, ou encore les concombres.
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