Et c’est reparti : Pekin connait un nouvel épisode de pollution extrême. La densité de fines particules dans l’air aurait atteint cette nuit un niveau 27 fois plus élevé que la limite fixée par l’Organisation mondiale de la santé. Cette pollution est telle que les Chinois, qui suffoquent, lui ont trouvé un nom: l’airpocalypse.
Pékin est une nouvelle fois plongée dans une purée de pois, purée causée par la pollution aux fines particules qui sévit dans la capitale chinoise. La pollution est telle que les véhicules qui circulent doivent allumer leurs phares en plein jour . Selon l’ambassade américaine, la densité de particules PM 2,5, parmi les plus nocives, a atteint cette nuit le seuil de 671 microgrammes par mètre cube, soit 27 fois le seuil limite préconisé par l’OMS.
La pollution est telle qu’elle commence à faire fuir les touristes présents place Tiananmen. « Je n’ai jamais connu un truc pareil« , confie à l’AFP un touriste américain. Les hôtels fournissent des masques à leurs clients afin qu’ils puissent sortir. Mais malgré cela, l’odeur de charbon brulé dérange.
Le charbon, toujours le charbon…
Ce nouveau pic s’explique par l’activité maximum des centrales thermiques , en cette période de grand froid à Pékin. Et, quand on sait que ces centrales fonctionnent à 70% au charbon… Mais, les médias officiels évitent de se montrer trop alarmistes pour ne pas affoler la population. Toutefois, les enfants, personnes âgées, et celles souffrant de problèmes cardio-pulmonaires, sont invités à ne pas sortir.
Pour faire face à ces épisodes réguliers, l’Ecole internationale de Pékin s’est dotée de deux dômes gonflables géants sous lesquels l’air est purifié et les enfants peuvent donc sortir sans risque pour leur santé. Mais cette école n’est malheureusement pas accessible à tous, et nombreux sont les enfants privés d’école pour cause de pollution.
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