Restant discret sur son résultat, Areva vient d’annoncer un chiffre d’affaires 2013 de 9,3 milliards d’euros en hausse de 3,8% grâce essentiellement à des activités nucléaires récurrentes qualifiées de « robustes ». Dans le même temps, le groupe français enregistre une sévère baisse de son activité dans les énergies renouvelables en chute de 31% par rapport à 2012 en raison essentiellement de la sortie de son activité éolien en mer du périmètre du groupe.

Pour 2014, Areva disposait d’un carnet de commandes de 41,6 milliards d’euros au 31 décembre 2013, un chiffre en baisse de 3 milliards par rapport à l’an passé, mais qui n’intègre pas les accords conclus en octobre dernier avec EDF pour le projet britannique EPRTM à Hinkley Point. Représentant seulement 132 millions d’euros, l’activité renouvelables devient marginale pour le géant nucléaire avec la sortie de l’activité éolien en mer qui va rejoindre le périmètre de Gamesa, groupe espagnol avec lequel Areva est entré en négociations exclusives.

« Deux ans après Fukushima, le niveau d’activité d’Areva a été particulièrement soutenu en 2013. Nous dépassons notre objectif de chiffre d’affaires dans les activités nucléaires avec une croissance organique de 7,1 % » s’est réjoui Luc Oursel. « Cette croissance démontre la solidité de notre marché, malgré une conjoncture défavorable » a assuré le président français.