Et si la rouille était la solution d’avenir pour guérir le cancer ? Une étude très encourageante de l’université Paul Sabatier semble le confirmer, en démontrant la capacité des nanoparticules d’oxyde de fer à détruire les cellules cancéreuses.
Des nanoparticules d’oxyde de fer semblent capables de reconnaître spécifiquement des cellules cancéreuses, s’y introduire et les détruire de l’intérieur, sans risque de générer une résistance comme c’est le cas avec les chimiothérapies classiques affirme l’institut national de la santé et de la recherche médicale, en annonçant qu’une piste « très enthousiasmante » vient d’être testée avec succès dans un modèle d’étude in vitro par des chercheurs de l’Inserm à l’Université Paul Sabatier de Toulouse. Ces résultats positifs permettent d’envisager « une nouvelle approche thérapeutique pour cibler les tumeurs surexprimant des récepteurs ou protéines de surfaces spécifiques » qui pourrait aussi « contourner les problèmes de résistance observés avec les chimiothérapies classiques ».
Si l’idée n’est pas nouvelle, elle prend désormais une tournure très concrète, avec cette étude. Après ces essais concluants in vitro, des tests sur l’animal sont désormais programmés.
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