L’intensification des vents sur le Pacifique a provoqué un rafraîchissement des eaux de surface, faisant chuter la température moyenne mondiale de 0,1 à 0,2 oC en 2012. Voilà en substance la conclusion d’une étude publiée lundi par l’équipe de Matthew England dans la revue Nature Climate Change.
Depuis une dizaine d’années, la température moyenne de l’atmosphère n’augmente plus aussi vite qu’au cours des 30 années précédentes rappelle Le Monde, dans un article évoquant l’étude de Matthew England, de l’Université australienne de Nouvelles-Galles du Sud. Or, seulement 1% de la chaleur introduite dans la machine climatique par les gaz à effet de serre anthropiques est en fait converti en réchauffement de l’atmosphère, alors que 99% contribuent à celui des océans, des terres émergées ou encore à la fonte des glaces.
Tout en constatant cet impact en 2012, les chercheurs restent prudents pour les années à venir sur la persistance de ces alizés inhabituels soufflant sur le Pacifique et sur ses conséquences sur le réchauffement.
Commentaires récents