Philippe Martin, le ministre de l’Écologie et de l’Énergie a rencontré Anne-Marie Ducroux, la présidente de l’association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturne, à l’occasion du bilan, à mi-année, de la mise en ?uvre de l’arrêté relatif aux éclairages nocturnes des bâtiments non résidentiels.
Depuis le 1er juillet 2013, les bureaux, vitrines, façades et bâtiments doivent être éteints la nuit. Cette mesure doit permettre d’économiser l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de 750 000 ménages, d’éviter l’émission de 250 000 tonnes de CO2 et de réaliser une économie de 200 millions d’euros.
L’année 2013 a été essentiellement consacrée à l’information et la sensibilisation des acteurs concernés (communes, entreprises, exploitants de commerces?). Cette nécessaire étape de pédagogie a porté ses fruits et la mesure est aujourd’hui globalement connue. Il convient désormais de veiller à ce que sa mise en ?uvre soit renforcée. Philippe Martin appelle donc à une nouvelle mobilisation des maires et de l’ensemble des services de l’État afin qu’ils continuent à se montrer exemplaires quant aux bâtiments placés sous leur responsabilité et qu’ils veillent au bon respect de ces dispositions par les autres acteurs.
La perturbation de l’écosystème
L’excès d’éclairage artificiel est source de perturbations pour les écosystèmes (modification du système proie-prédateur, perturbation des cycles de reproduction, perturbation des migrations?) et la santé humaine. Il représente également un gaspillage énergétique considérable. Les mesures mises en place pour limiter les nuisances lumineuses et les consommations d’énergie répondent à une réelle préoccupation : plus de 80 % des Français sont favorables à une extinction la nuit des bureaux inoccupés, des enseignes et publicités lumineuses et des vitrines des commerces.
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