Philippe Martin, ministre de l’Écologie et de l’Énergie, a réuni hier les fournisseurs de gaz, les gestionnaires d’infrastructures, réseau et stockage, les grands consommateurs industriels, la Commission de Régulation de l’Énergie et les services du ministère afin de faire le point sur la situation et les chantiers à ouvrir pour résoudre les difficultés liées au différentiel de prix du gaz entre le Nord et le Sud de la France. Dans la zone Sud, des prix parfois supérieurs de 12 euros aux prix de la zone Nord sont constatés.
Les industriels sont aujourd’hui fragilisés avec des prix du gaz élevés dans un contexte économique déjà tendu. La liaison entre les zones Nord et Sud est proche de la saturation. Or, l’approvisionnement de la zone Sud dépend essentiellement de cette interconnexion et des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) influencées par les importations de GNL de l’Asie.
La zone Nord bénéficie de prix moins élevés grâce à sa connexion aux autres grands marchés européens et repose sur l’utilisation des ressources provenant essentiellement de Norvège, des Pays-Bas et de la Russie. Le ministère se déclare vigilant à l’évolution de la situation, et souhaite faciliter les procédures d’investissement pour la fusion des deux zones.
Le ministère de l’Energie étudiera toutes les solutions proposées qui pourraient permettre une baisse des prix dans la zone Sud.
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