Jugé trop coûteux, le réacteur français de 3ème génération d’Areva n’a pour l’heure été vendu qu’à 5 exemplaires à l’étranger. Comment réussir à vendre l’EPR à l’étranger ? En baissant son prix estiment Areva, et EDF partenaire du groupe nucléaire français.
A l’occasion d’une audition devant la commission d’enquête parlementaire sur les coûts de la filière nucléaire, Hervé Machenaud, directeur exécutif d’EDF chargé de la production et de l’ingénierie, a annoncé que le réacteur français de 3ème génération va être profondément remanié, pour qu’il soit plus compétitif. Une équipe d’ingénieurs d’EDF et d’Areva travaille actuellement à « l’optimisation de l’EPR » a précisé le représentant d’EDF.
Le coût actuel des EPR en construction à Flamanville dans la Manche et à Olkiluoto, en Finlande, dépasse désormais les 8 milliards d’euros, une somme astronomique qu’il convient de maitriser à l’avenir. L’idée serait de pouvoir réduire cette facture autour de 6 milliards d’euros estime Hervé Machenaud, un passage obligé pour réussir à atteindre l’objectif d’Areva des 10 EPR vendus d’ici 2016.
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