Si la pollution de l’air est bien une réalité dans les grandes villes de l’hexagone, il faut relativiser affirme le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris. Plutôt critique vis-à-vis de la circulation alternée, le spécialiste des bronches rappelle qu’ « on est beaucoup moins pollué aujourd’hui qu’il y a trente ans ».
Pour le Professeur Dautzenberg, c’est le taux de particules en microgrammes par mètre cube (?g/m3) qui importe. « A moins de 80 ?g/m3 (niveau autour de 50 ?g/m3 lundi en Ile-de-France – NDLR), il n’y a pas lieu de s’alarmer », un niveau « dix fois inférieur à celui de Pékin ». « Fumer une cigarette dans la journée est plus nocif que respirer l’air de Paris » souligne le pneumologue qui précise au passage que les nouveaux modèles de moteur diesel cloués au pilori « ne produisent plus du tout de particules ».
Néanmoins, le spécialiste ne minimise pas pour autant les conséquences de cette pollution aux particules fines lorsqu’elle est forte. « Les grosses poussières, qui ne volent pas, ne présentent pas de risque, à l’inverse de ces particules microscopiques qui vont jusque dans les alvéoles des poumons », les plus infimes pouvant passer dans le sang et provoquer une inflammation générale.
Si la pollution de l’air est bien une réalité dans les grandes villes de l’hexagone, il faut relativiser affirme le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue à La Pitié-Salpêtrière à Paris. Plutôt critique vis-à-vis de la circulation alternée, le spécialiste des bronches rappelle qu’ « on est beaucoup moins pollué aujourd’hui qu’il y a trente ans ».
Pour le Professeur Dautzenberg, c’est le taux de particules en microgrammes par mètre cube (?g/m3) qui importe. « A moins de 80 ?g/m3 (niveau autour de 50 ?g/m3 lundi en Ile-de-France – NDLR), il n’y a pas lieu de s’alarmer », un niveau « dix fois inférieur à celui de Pékin ». « Fumer une cigarette dans la journée est plus nocif que respirer l’air de Paris » souligne le pneumologue qui précise au passage que les nouveaux modèles de moteur diesel cloués au pilori « ne produisent plus du tout de particules ».
Néanmoins, le spécialiste ne minimise pas pour autant les conséquences de cette pollution aux particules fines lorsqu’elle est forte. « Les grosses poussières, qui ne volent pas, ne présentent pas de risque, à l’inverse de ces particules microscopiques qui vont jusque dans les alvéoles des poumons », les plus infimes pouvant passer dans le sang et provoquer une inflammation générale.
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