Source de conflits récurrents entre la France et Bruxelles, les OGM doivent faire d’une réforme européenne défendue par Maltais Tonio Borg, pour sortir des blocages actuels. « Chaque pays pourra décider d’interdire cet OGM plus uniquement sur des raisons liées à l’environnement et à la santé » souligne le commissaire européen à la santé.
Pour sortir de l’impasse juridique dans laquelle elle se trouve aujourd’hui, la réforme du système d’autorisation de la mise en culture des organismes génétiquement modifiés entend donner plus de pouvoir aux pays membres. Basé sur le principe de subsidiarité, « chaque Etat aura davantage de pouvoir pour interdire la culture d’un OGM sur son territoire » affirme le commissaire européen au quotidien Le Monde qui espère conclure les négociations actuelles d’ici 2015.
Les OGM « nous y sommes beaucoup plus sensibles que d’autres régions du monde » constate Maltais Tonio Borg. « Aux Etats-Unis, il n’y a même pas d’étiquetage des produits contenant des OGM ! » précise-t-il.
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