Après un incroyable feuilleton judiciaire, le parquet a finalement requis un non-lieu général dans l’affaire de la vache folle. La transmission de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) à l’homme via l’alimentation a fait plus de 200 victimes humaines, touchées par des symptômes proches de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, pour la plupart en Grande-Bretagne.
C’est l’un des plus grands scandales agroalimentaires que la France ait connu. Et pourtant, après 16 ans d’investigations du pôle santé publique de Paris, le scandale de la vache folle pourrait déboucher sur un non-lieu général, sans qu’aucun responsable ne soit condamné. « Tout ça pour ça… C’est décourageant » a déploré Alain Bazot, président d’UFC-Que Choisir, association de consommateurs qui avait déposé la première plainte dans cette affaire pour « tromperie sur la qualité substantielle d’un produit » et « falsification ».
La transmission de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) à l’homme via l’ingestion de ce type de viande a fait plus de 200 victimes humaines, touchées par des symptômes proches de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
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