Coordonnée par le ministère chargé de la Santé et l’Inpes, la Semaine européenne de la vaccination du 22 au 26 avril 2014 est l’occasion de rappeler au grand public l’importance de faire le point sur ses vaccins et de faire procéder aux mises à jour nécessaires par un professionnel de santé.
Les vaccins vous protègent des maladies infectieuses. Certains nécessitent des rappels pour continuer à vous protéger. Si, faute de temps ou par oubli, vous n’avez pas fait ces rappels : pas d’inquiétude ! En cas d’oubli, il n’est pas nécessaire de tout reprendre à zéro.
Selon le Baromètre santé Inpes 2010, la majorité des 15-79 ans (81 %) se dit favorable à la vaccination. Elle est un moyen de prévention des maladies infectieuses reconnu par les Français. Pour autant, le suivi vaccinal n’est pas toujours idéal : 28 % des Français ne connaissent pas la nature de leur dernier vaccin et 19 % des 15-79 ans estiment ne pas être à jour de leurs vaccins.
Un Français sur cinq ne serait ainsi pas protégé de manière optimale face aux maladies infectieuses. Le suivi auprès des professionnels de santé, via le carnet de santé ou le carnet de vaccination, s’avère donc plus indispensable pour permettre à chacun de savoir s’il est correctement vacciné.
Rappel, mise à jour, rattrapage : il n’est jamais trop tard
Afin d’être protégé contre certaines maladies infectieuses (rougeole, rubéole, coqueluche, tétanos?), il faut bien souvent faire un ou plusieurs rappels, en plus de la première dose de vaccin. « Etre à jour » de ses vaccinations, c’est avoir reçu toutes les doses des vaccins recommandées (rappels compris) selon son âge. Si l’on n’est pas à jour, il est possible de reprendre la vaccination là où on s’est arrêté. C’est ce que l’on appelle la mise à jour ou le « rattrapage ».
Cette mise à jour est aussi importante que le premier vaccin. Elle permet de se protéger efficacement et durablement des maladies infectieuses, qui peuvent entraîner dans certains cas des conséquences graves, voire le décès. Plus qu’un moyen de protection individuelle, c’est aussi un moyen de protection collective puisque l’augmentation de la couverture vaccinale (proportion de personnes vaccinées contre la maladie) permet de contrôler, voire d’éradiquer des maladies infectieuses, et de protéger les personnes non vaccinées, les nourrissons les plus jeunes notamment.
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