Considérée comme un rempart contre le cancer du côlon, l’aspirine prise à dose modérée régulièrement semblait limiter les risques de survenue de cette affection très fréquente. Une étude américaine vient de confirmer le rôle protecteur de l’aspirine sauf pour les personnes présentant une expression basse de 15-HPGD.
En fait, l’aspirine comme la 15-HPGD (15-hydroxy-prostaglandine-déshydrogénase), réduit le taux de prostaglandines, à l’origine de tumeurs intestinales, mais de manière différente. Si l’aspirine inhibant l’enzyme PTGS2, qui favorise la conversion d’un acide gras en prostaglandines, la 15-HPGD catalyse quant à elle la dégradation des prostaglandines.
Menée par les équipes de Sanford Markowitz et d’Andrew Chan, cette étude évoquée par Le Monde aujourd’hui, révèle qu’une stratégie de prévention intégrant ces 2 mécanismes, pourrait réduire significativement le risque de cancer colorectal.
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