Fixée initialement en 2025, l’exploitation industrielle du centre de stockage géologique des déchets radioactifs de Bure dans la Meuse est repoussée. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs vise désormais 2030 voire 2035 avant d’ouvrir Cigéo, un projet de plus de 13 milliards d’euros.

Au lendemain d’un débat public difficile et parfois houleux, l’Andra a décidé de rallonger de 5 à 10 ans son calendrier d’ouverture de Cigéo. Dans un proche avenir, une phase de tests, d’une durée de 5 à 10 ans, débutera par l’enfouissement de colis factices, puis de colis de haute et moyenne radioactivité, avant de passer progressivement à l’envoi de 3.000 colis par an, le temps de tester les alvéoles qui les contiendront.

Par ailleurs, l’Andra a annoncé que sa demande d’autorisation d’exploiter sera effectuée en 2 temps, en 2015 et 2017. Et l’agence sera patiente. Désormais, « l’objectif est 2020 » pour obtenir le feu vert définitif de l’Etat a précisé Marie-Claude Dupuis, directrice générale de l’Andra. Cigéo devrait stocker par 500 m de profondeur, des tonnes de déchets radioactifs pour des centaines de milliers d’années.