Des experts américains se sont penchés sur les effets du réchauffement climatique sur les lieux emblématiques des Etats-Unis. Et, ils ne sont guère optimistes. Selon leur rapport publié aujourd’hui, la Statue de la Liberté pourrait bien se retrouver les pieds dans l’eau, tout comme le Centre spatial Kennedy.
Des experts de l’Union of Concerned Scientists, organisme privé, se sont donc intéressés aux effets du réchauffement climatique sur des hauts lieux des Etats-Unis. Et, le rapport publié aujourd’hui ne se montre pas très optimiste puisqu’il révèle que 30 « trésors nationaux américains » seraient menacés par la montée des eaux provoquée par la fonte des glaces, ou par des incendies causés par la sécheresse dans l’Ouest du pays.
Ils estiment ainsi que la Statue de la Liberté, emblème des Etats-Unis, aura très certainement les pieds dans l’eau, ainsi que le Centre spatial Kennedy, d’où décollaient les premiers hommes allant sur la lune. De même, la ville de Jamestown en virginie, lieu de la première colonie britannique permanente sur le continent américain, « sera probablement submergée par la montée de l’océan d’ici la fin du siècle« . « Le Fort Monroe en Virginie, qui a joué un rôle crucial pendant la guerre de Sécession sera une île d’ici 70 ans« , ajoute encore Adam Markham de l’UCS.
La NASA menacée
Selon les projections de l’Agence nationale océanique et atmosphérique, le niveau de l’océan Atlantique devrait en effet monter de 91 centimètres d’ici 2100. La NASA prévoit alors déjà des plans de protection de ses sites situés le plus souvent le long d’une côte. « Selon le bureau de gestion des bâtiments et des domaines de la Nasa, la montée du niveau des océans est la plus grande menace à la poursuite des activités du Centre spatial Kennedy« , indique le rapport de l’UCS.
Les recommandations du Giec, visant à réduire les émissions de CO2 afin de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C sont donc à prendre en compte. Selon ces experts, il n’est pas trop tard à condition d’agir vite. Il faudrait réduire les émissions mondiales de 40 à 70% d’ici 2050.
Commentaires récents