Selon l’information révélée aujourd’hui par le Monde, le groupe chimique australien Orica aurait déposé une demande auprès de la France pour l’envoi d’un chargement de déchets hautement toxiques. Il serait impossible de les détruire en Australie.
L’Australie ne disposant pas d’infrastructures permettant la destruction des déchets hautement toxiques, le groupe chimique australien Orica, vient donc de déposer une demande auprès de la France pour l’envoi d’un chargement de ce type de déchets. Le groupe australien a déjà essuyé les refus des Allemands et des Danois, en 2007 et 2010, refus souvent annoncé sous la pression des associations écologistes dont Greenpeace.
Orica cherche donc encore à se débarrasser de 15.000 tonnes d’hexachlorobenzène, un produit potentiellement cancérogène pour l’homme et dont l’usage est interdit en Europe depuis 1981. Pour ce faire, il a déposé une demande auprès du français Tredi Sa, qui dispose des infrastructures nécessaires à la destruction de tels déchets. Tout accord de la France devrait vraisemblablement provoquer la colère des associations de défense de l’environnement, Greenpeace en tête.
L’ONG internationale s’oppose aux transports de ce type de matériaux compte tenu notamment des risques d’accidents en mer et de pollution de l’air lors de leur incinération. Greenpeace souhaiterait voir l’Australie se doter des infrastructures nécessaires à l’élimination de ces déchets plutôt que de les expédier vers d’autres pays.
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