Malgré une forte mobilisation sur place pour tenter d’enrayer l’épidémie, le chikungunya progresse de manière inquiétante en Guadeloupe. Le « chik » a déjà fait plus de 24 000 victimes depuis début décembre dernier, et les vacances pourraient multiplier encore ce chiffre, en pleine période de pluie caribéenne.

Confrontée à une « phase de croissance exponentielle » de l’épidémie, la préfecture et l’Agence régionale de santé (ARS) ont appelé les services publics et entreprises à se doter de « plans de continuité d’activité » et ont demandé aux communes de mettre en place des plans d’action de prévention et de lutte. Le chikungunya est une maladie infectieuse tropicale, due à un arbovirus transmise par des moustiques du genre Aedes. Elle provoque de très fortes douleurs articulaires associées à une raideur, qui contraignent les patients infectés à une attitude courbée très caractéristique. La transmission du virus d’un humain malade à un moustique se fait par le sang aspiré lors de la piqûre.