Mortalité infantile et maternelle élevée, incidence importante des maladies infectieuses comme le chikungunya, diabète, conduites addictives, la santé dans les outre-mer est mauvaise. C’est le constat d’un rapport publié hier par la Cour des comptes qui recommande d’engager un programme pluriannuel de santé publique pour les outre-mer.
Tout en relativisant le niveau sanitaire « satisfaisant » de l’outre-mer par rapport à ses voisins, la plupart du temps nettement moins bon, le rapport s’inquiète cependant des « difficultés sanitaires persistantes » rencontrées dans les Antilles, à la Réunion ou encore en Polynésie française. Car l’outre-mer est confronté à des « pathologies rares en métropole » comme la leptospirose ou le rhumatisme articulaire aigu, souvent courantes dans les îles.
Sans nier l’effort financier de la France pour entre 1990 et 2010 pour améliorer le niveau sanitaire de l’outre-mer, la Cour des comptes souligne des résultats insuffisants, « faute de hiérarchisation des priorités ». Le rapport formule 14 recommandations visant à mieux connaître, mieux coordonner et agir plus efficacement pour la santé en outre-mer, selon une stratégie d’ensemble et pluriannuelle.
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