Ségolène Royal, la ministre de l’Environnement a donc signé ce week-end la fin de l’écotaxe, fortement contestée, surtout en Bretagne. A la place, un « péage de transit » va être mis en place, dispositif qui pourrait rapporter 500 millions par an selon la ministre.
Ségolène Royal a donc annoncé officiellement la fin de l’écotaxe et son remplacement pour un nouveau dispositif: le « péage de transit ». Ce péage devrait concerner 4.000km de routes, « les grands axes de transit sur lesquels circulent plus de 2.500 camions par jour« , contre les 15.000 km initialement prévus pour l’écotaxe, une « solution à la fois équilibrée et de bon sens » selon la ministre de l’Environnement. Ce péage de transit sera donc effectif à compter du 1er janvier 2015 et devrait rapporter « 500 millions » par an selon Ségolène Royal, soit la moitié de ce que le gouvernement attendait de l’écotaxe.
La Bretagne épargnée
Les « bonnets rouges » bretons qui avaient tant ?uvré pour tuer l’écotaxe, ont également été entendus puisque ce nouveau dispositif épargnera la Bretagne. « Ce que ne voulaient pas les producteurs agricoles, ce sont les axes est-ouest car ce sont des axes intérieurs de transport de productions agricoles, et c’est vrai que c’était inapproprié de taxer des petits circuits », explique Ségolène Royal.
C’est donc Ecomouv, la société désignée par l’ancien gouvernement pour collecter l’écotaxe qui s’occupera également de ce nouveau dispositif. Toutefois, Ségolène Royal a annoncé que l’Etat devrait entrer dans le capital de la société afin de « contrôler le dispositif« .
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