Suite à l’affaire qui avait secoué une école primaire de Gironde, la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale vient d’adopter l’interdiction de l’épandage des pesticides à proximité des écoles et autres lieux sensibles: aires de jeux, maisons de retraite ou encore hôpitaux ou cliniques. Une interdiction de principe avec cependant des exceptions…
Le 5 mai dernier, des élèves et une institutrice de l’école primaire de Villeneuve en Gironde, avaient été pris de malaises après l’épandage de pesticides dans les vignes voisines de l’établissement. Depuis, Ségolène Royal souhaitait interdire l’épandage de tels produits à proximité des lieux sensibles. C’est désormais chose faite, la commission des Affaires économiques de l’Assemblée national a en effet adopté hier un amendement du gouvernement allant dans ce sens.
Des exceptions
L’amendement adopté prévoit donc l’interdiction de l’épandage de pesticides à proximité des écoles mais également des maisons de retraite ou de santé, des hôpitaux ou des cliniques. Il prévoit toutefois certaines exceptions lorsque certaines dispositions adaptées sont prises, comme « des haies, des dispositifs anti-dérive ou des dates et horaires de traitement permettant d’éviter la présence de personnes vulnérables lors du traitement« . L’amendement précise encore qu’en l’absence de ce type de mesure, l’autorité administrative décidera de « la distance minimale adaptée en-deçà de laquelle il est interdit d’utiliser ces produits à proximité de ces lieux« .
Parallèlement à cet amendement, Ségolène Royal a également proposé aujourd’hui l’interdiction à partir du 1er mai 2016 des pesticides « dans tous les jardins publics, les écoles, les lieux qui dépendent des communes, tous les espaces verts ».
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