Le moustique-tigre continue de piquer aux Antilles. Plus de 46.000 cas de chikungunya ont été recensés en Guadeloupe et 40.000 en Martinique. De tels chiffres incitent les autorités à renforcer la mobilisation et mettre des actions de prévention en place.
Avec plus de 46.000 cas en Guadeloupe, 40.000 en Martinique, 3.500 sur l’île de Saint-Martin et 650 à Saint-Barthélémy, le chikungunya inquiète les autorités sanitaires. Elles souhaitent remobiliser les populations et les informer sur les mesures de prévention à prendre pour lutter contre le moustiques tigre, vecteur de la maladie.
Opération « coup de poing«
Les populations sont donc invitées à détruire tout gîte larvaire situé à proximité des habitations, en plus des « opérations coup de poing » des autorités. Ces dernières sont en effet largement mobilisées et le ministère français de l’Intérieur devrait envoyer dès le mois de juillet une quarantaine de sapeur-pompiers et de militaires de la Sécurité civile sur zone pour mener une action de grande ampleur dans les îles concernées.
Dans un communiqué interministériel, les autorités précisent également que « des contrats aidés ont été financés ainsi que des volontaires du service civique » afin d’assurer les actions de prévention et de lutte anti-vectorielle. Il est également prévu de procéder à l’enlèvement des épaves de voitures, ces dernières renfermant le plus souvent de l’eau stagnante. Cette opération devrait être financée par l’Etat à hauteur de 50%.
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