La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, s’oppose à l’arrivée en France de déchets toxiques en provenance d’Australie.
Une société australienne, Orica, a déposé auprès de la Préfecture de l’Isère une demande d’autorisation d’importation depuis l’Australie de 9000 tonnes de déchets très toxiques (sous-produits d’hexachlorobenzène) afin qu’ils soient incinérés sur le site exploité par TREDI à Salaise-sur-Sanne.
Opposée à cette idée, Ségolène Royal a donné instruction au Préfet de l’Isère de s’opposer à cette importation au nom du principe de précaution, compte tenu du risque de pollution marine en cas d’avarie du navire pendant le transport, et du principe de proximité, qui exige que les déchets soient traités à proximité de leur source de production.
Pour la ministre française, « le transport de déchets dangereux en provenance des antipodes constitue une aberration écologique« . Si les technologies de traitement françaises sont performantes, elles peuvent tout à fait être exportées pour permettre la réalisation d’unité de traitement adaptées, proches des activités productrices de déchets, et respectueuses des règles de protection de l’environnement.
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